Aléas sur chantier : les anticiper et les gérer comme un pro !
Très redoutés des professionnels du bâtiment, les aléas de chantier sont quasiment inévitables.
Et pour cause, de nombreux problèmes peuvent intervenir lors de la construction. Les conditions météorologiques, les matériaux défectueux ou livrés en retard, les problèmes techniques ou même le manque de travailleurs qualifiés peuvent impacter le projet et nécessiter des ajustements.
Mais, tout n’est pas perdu. Il existe des solutions facilement applicables pour limiter autant que possible les imprévus de chantier. Cela passe, notamment, par beaucoup d’anticipation, et surtout, de la réactivité.
Découvrez, à travers notre article, comment gérer les aléas sur un chantier et quelles sont les clés pour les éviter.
Aléas de chantier : de quoi parle-t-on ?
L’on parle d’aléas de chantier pour qualifier les événements imprévus ou les problèmes qui peuvent surgir lors de la construction d’un bâtiment. Ces aléas peuvent avoir des conséquences sur :
- le planning du projet ;
- le budget ;
- la qualité des travaux ;
- la sécurité des travailleurs.
Pour toutes ces raisons, il est important d’identifier, d’anticiper et de gérer les aléas de chantier de manière proactive. Certes, il n’est pas toujours possible d’effacer totalement les imprévus de chantier. En revanche, il est envisageable de limiter leur impact afin de garantir le succès et la rentabilité des projets de construction.
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L’origine des imprévus de chantiers
Les imprévus de chantiers peuvent être causés par :
- Les mauvaises conditions météorologiques.
La pluie, la neige, le vent fort ou des températures extrêmes peuvent causer des retards à cause d’un chantier mis à l’arrêt ou des dommages aux matériaux et à l’équipement.
- Les problèmes relatifs aux matériaux.
Des matériaux défectueux ou des livraisons retardées peuvent perturber le déroulement des travaux.
- Les erreurs de conception.
Les défauts dans les plans ou les problèmes d’ingénierie peuvent nécessiter des ajustements ou des reconceptions. Cela peut entraîner des coûts supplémentaires et des retards.
- La main-d’œuvre et la sous-traitance.
La disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée peut être un défi. Les grèves, les pénuries de travailleurs ou les problèmes avec des sous-traitants peuvent aussi affecter le calendrier des travaux.
- Les changements dans les normes de sécurité.
Les lois de construction ou les réglementations environnementales peuvent exiger des ajustements au projet. Les inspections peuvent également révéler des problèmes de conformité qui doivent être résolus et impacter le bon déroulement des travaux.
8 conseils pour gérer les aléas sur un chantier avec succès
1. Bien préparer le chantier
Lorsqu’il s’agit d’éviter les aléas de chantier, l’anticipation est la clé. C’est pourquoi il est particulièrement important de bien préparer son chantier en amont, soit avant le début des travaux physiques.
Cela passe par :
- Des études préliminaires, pour détecter les risques éventuels liés à la topographie du terrain, la géologie et identifier les besoins en matière de matériaux ou de techniques de construction.
- L’obtention de tous les permis et de toutes les autorisations nécessaires pour éviter les arrêts de chantiers inattendus.
- L’organisation du site, avec l’installation des équipements de sécurité, des zones de stockage, des lieux pour les travailleurs, etc.
2. Gérer l’humain
Les entrepreneurs sont unanimes. Les aléas récurrents sont surtout liés à l’humain : démissions, vacances, maladies, etc. Pour éviter les impairs de ce côté-là, le mieux reste :
- d’engager des travailleurs qualifiés ;
- de leur fournir une formation adéquate ;
- de prévoir de solutions de remplacement en cas de vacances ou de maladie ;
- de créer des canaux de communication entre les superviseurs, les travailleurs et la direction afin de résoudre rapidement les problèmes liés au personnel.
Pour les cibler les intervenants fiables :
- vérifiez leurs références et les projets sur lesquels ils ont travaillé ;
- notez leurs certifications.
Prévoyez également des contrats clairs et détaillés, qui prévoient d’éventuelles clauses de responsabilité et des pénalités pour retard en cas de non-respect des délais. Cela incitera les intervenants à respecter le calendrier du projet.
Bon à savoir : Favorisez une culture où la sécurité et le travail d’équipe sont des priorités. Cela encourage les travailleurs à signaler les problèmes potentiels et à collaborer pour les résoudre.
3. Communiquer efficacement sur le terrain, au bureau et entre les deux parties
Une communication efficace peut permettre de résoudre des imprévus rapidement. Ce travail réduit le risque de malentendus, d’erreurs et de retards. Il facilite également la résolution rapide des problèmes.
Sur le chantier, une bonne communication passe par :
- des briefings quotidiens ;
- des réunions de chantier.
Au bureau, il est possible :
- d’organiser des réunions de suivi régulières ;
- de créer des dossiers complets et précis sur les travaux.
Enfin, pour maximiser la communication entre le bureau et le terrain, il est possible d’utiliser un logiciel de gestion de chantier qui met à jour les informations en temps réel. Ces logiciels doivent idéalement être consultables depuis le terrain, sur tablette ou sur mobile.
4. Rédiger des documents contractuels précis
Pensez également à rédiger et faire signer des documents contractuels précis. Des contrats bien rédigés clarifient les rôles et les responsabilités, définissent les attentes et fournissent un cadre pour la résolution des conflits. Cela contribue à garantir le bon déroulement du projet, la qualité des travaux et la satisfaction de toutes les parties prenantes.
Pensez à indiquer :
- une description complète du projet ;
- les conditions de paiement ;
- le calendrier des travaux ;
- les clauses de résolution de conflit ;
- les clauses de responsabilité et de garantie.
5. Organiser les approvisionnements au mieux
Une bonne organisation des approvisionnements permet de :
- prévenir les pénuries de matériaux ;
- minimiser les retards ;
- réduire les coûts liés aux achats d’urgence.
En bref, cette étape est essentielle pour garantir que les matériaux et les équipements nécessaires soient disponibles au moment opportun. Pour limiter les risques liés aux approvisionnements, pensez également à :
- Diversifier vos fournisseurs. Cela vous donne plus de flexibilité en cas de problèmes avec l’un d’entre eux.
- Maintenir des niveaux de stocks suffisants pour faire face aux retards imprévus.
- Suivre les tendances du marché pourrait affecter le coût des matériaux (crise sanitaire, guerres dans le monde, etc.).
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6. Ne pas négliger le suivi de chantier
Le suivi de chantier permet de contrôler l’avancement des travaux, d’assurer le respect des normes de qualité et de sécurité, et de réagir rapidement aux imprévus. N’hésitez donc pas à réaliser des visites régulières du chantier pour constater l’avancement des travaux, vérifier leur qualité et identifier les problèmes de sécurité.
Suivez des indicateurs de performances clés pour vous assurer que le chantier avance bien selon ce qui a été convenu. Vous pourrez ainsi détecter les éventuels problèmes le plus tôt possible et réduire le risque de retard majeur.
Bon à savoir : N’hésitez pas à utiliser des logiciels comme Vertuoza pour suivre l’avancement, gérer les ressources et communiquer avec les équipes. Cet outil offre une vue d’ensemble du projet et aide à coordonner les tâches au mieux.
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7. Faire preuve de réactivité
Malgré toutes les mesures préventives instaurées, il se peut que des imprévus fassent leur apparition. Auquel cas, faites preuve de réactivité pour les résoudre le plus rapidement possible. Prenez des décisions rapides, mais éclairées. Communiquez avec les intervenants afin de coordonner les efforts pour résoudre les problèmes.
Avoir un calendrier flexible permet également d’ajuster les échéances en cas de retards ou de changements inattendus. Prévoir des plans de contingence permet de réagir rapidement aux aléas.
8. Anticiper la météo
Anticiper la météo est essentiel pour minimiser les aléas de chantier liés aux conditions météorologiques, qui peuvent fortement impacter le déroulement des travaux, surtout pour les projets en extérieur. En tant qu’entrepreneur, vous ne pourrez pas transformer la pluie en beau temps, mais pouvez inclure cette mauvaise météo dans votre planning pour ne pas la subir.
À titre d’exemple, le logiciel Vertuoza propose des plannings de chantier qui intègrent les prévisions météorologiques et s’adaptent à la localisation du chantier. Cela permet de prévoir les jours potentiellement affectés par la météo et d’ajuster le calendrier en conséquence. Ainsi, lorsqu’il pleut, votre travail n’est pas affecté.
💡 Bon à savoir : Vertuoza permet aussi de prendre en compte des demandes supplémentaires des clients, qui peuvent être source d’imprévus.
Aléas de chantier : tout ce que vous devez savoir
Comment identifier et évaluer les risques d’aléas de chantier avant le début des travaux ?
Pour identifier et évaluer les risques d’aléas de chantier avant le début des travaux, il faut réaliser une analyse de risque complète. Cela implique d’examiner les facteurs environnementaux, techniques, humains et réglementaires qui pourraient affecter le projet.
Quel outil utiliser pour gérer les imprévus de chantier ?
Pour gérer au mieux les imprévus de chantier, vous pouvez utiliser le logiciel Vertuoza. Ce dernier permet de suivre l’ensemble de vos projets BTP. Dès lors, chaque ouvrier sait quoi faire dès le début du chantier et jusqu’à la livraison de l’ouvrage. L’outil vous permet également de garder un œil sur vos marges en temps réel. Vous pouvez créer des devis et des factures rapidement.